Tout d’abord, si vous vous trouvez dans une situation de danger imminent, Appelez le 911. Expliquer l’état de votre situation et vos inquiétudes aux policiers.
- Ne vous isolez pas: Il est important de parler à une personne de confiance. Il est fortement recommandé que cette personne soit un professionnel tel qu’un professeur, un conseiller scolaire, un travailleur social ou toute autre personne avec qui vous vous sentez en sécurité. Cette personne pourrait vous aider en vous conseillant, en vous orientant vers les ressources nécessaires et en vous donnant de l’information légale.
- Demandez de l’aide: vous pouvez faire appel à des services d’aide spécialisés pour les victimes de violence conjugale ou familiale. Ces services peuvent être fournis par des centres de femmes ou des maisons d’hébergement confidentielles. Vous pouvez aussi vous rendre dans un CLSC ou un poste de police. Il y aura toujours des gens prêts à vous aider.
- À propos des maisons d’hébergement:
- Plusieurs services sont offerts en maison d’hébergement: consultations individuelles, thérapies de groupes, et accompagnements
- Certaines maisons d’hébergement ont des travailleuses sociales qui parlent plusieurs langues. Vous pouvez ainsi être servi dans la langue de votre choix
- À propos des maisons d’hébergement:
Souvenez-vous: Vous n’êtes pas seule et vous avez le droit à la sécurité! N’ayez pas peur de demander de l’aide!
En général, les victimes de VBH se sentent isolées, vulnérables et paralysées par la peur. C’est pourquoi, même si vous questionnez sur l’aide que vous pouvez lui apporter, hésitiez le simple fait de lui laisser savoir que vous êtes là pour elle la soulagera énormément. Il est également important de comprendre qu’en raison de la dynamique entourant ce type de violence, Les informations que l’on vous a confiées ne doivent pas être partagées avec des membres de la famille ou de la communauté de la victime.
Accompagnez toujours la victime vers les ressources disponibles et aidez-la à trouver des informations quant à ses droits.
Finalement, si une victime décide de s’ouvrir à vous, écoutez-la sans la juger. Mais surtout assurez-vous toujours d’être dans un environnement sécuritaire lorsque vous vous parlez.
Est-ce seulement les femmes qui sont victimes de VBH?
Bien que la majorité des victimes de violences basées sur l’honneur soit des femmes et des jeunes filles, les hommes et les jeunes garçons peuvent aussi être victimes de ce type de violence.
Je suis mineur(e) et je pense être victime de VBH, que dois-je faire?
Tout d’abord, si vous vous trouvez dans une situation de danger imminent, n’hésitez pas et Appelez le 911.
Il est aussi important de comprendre que, parce que vous avez moins de 18 ans, la Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ) a le pouvoir d’intervenir dans votre famille si elle suspecte : une négligence parentale, un abandon, une agression sexuelle, ou tout autre forme physique ou psychologique de violence.
Vous pouvez aussi vous confier à quelqu’un de confiance tel qu’un professeur, un conseiller scolaire, ou un travailleur social. Ils vous écouteront et vous donneront des conseils quant à votre situation et pourront vous expliquer le rôle de la DPJ.
Si je ne suis pas citoyenne canadienne, ai-je les mêmes droits qu’un citoyen canadien si je suis victime de VBH?
Oui. Que vous soyez réfugié ou résident permanent, vous avez les mêmes droits que les citoyens canadiens en vertu de la loi canadienne. L’usage de la violence à l’encontre de toute personne, qu’il soit physique, psychologique, ou financier, n’est pas toléré et est considéré comme un crime au Canada.
Est-ce que je peux porter plainte contre les membres de ma famille?
Oui. Vous avez le droit de porter plainte contre votre famille. Agresser physiquement et émotionnellement est considéré comme un crime dont vous avez le droit d’être protégée. Toute personne qui ne respecte pas ce droit, qu’elle soit un membre de votre famille ou une tierce personne, commet une infraction criminelle. Si vous souhaitez poursuivre quelqu’un pour ces motifs, vous pouvez le faire en déposant une plainte au poste de police. À la suite de quoi, la police débutera une enquête et des procédures judiciaires pourraient avoir lieu.
Pour plus d’informations sur comment porter plainte, visitez le site internet de la police de Montréal : http://www.spvm.qc.ca/fr/Pages/Signaler-un-evenement